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La victoire marseillaise en terre grecque ce mardi n'a pas permis de lever tous les doutes qui pèsent sur la formation de Didier Deschamps. Les Olympiens ont en effet montré des lacunes dans beaucoup de domaines et ont fait preuve d'une fébrilité importante lors des dernières minutes. L'attitude de Rod Fanni, expulsé pour un tacle très dangereux en fin de match illustre leur fébrilité.

Toutefois, la victoire fut au bout d'une rencontre difficile. Celle-ci lance la saison de l'OM et va redonner confiance à des joueurs trop timorés. La défense n'a par ailleurs pas été trompée, signe de solidité retrouvée. Certes, elle a parfois tangué mais elle n'a jamais rompu face aux attaques de l'Olympiakos.

De ce fait, on est en droit d'espérer si on est supporter marseillais que la confiance va revenir et que le pire est déjà derrière eux.

Le match de clôture de la 5e journée a vu hier soir le PSG l'emporter face au Stade Brestois au Parc des Princes. Le score de 1 à 0 reflète un match assez terne où les occasions ont été assez rares. L'éclaircie est venue de ce but de Javier Pastore, appelé aussi "la recrue à 42 M€", qui a permis aux parisiens de se défaire de bretons solides mais peu dangereux.

L'action du but est une percée individuelle de Jeremy Menez sur le flanc gauche. Il accélère, pénètre dans la défense et sert au centre Pastore qui contrôle et frappe en piquant le ballon. Elana est pris à contre-pied et ne peut esquisser le moindre geste. Menez et Pastore réalisent tous les deux une prouesse sur ce but mais celle-ci est individuelle. De la même manière, la plupart des initiatives parisiennes ont été l'oeuvre d'un seul joueur. On a beaucoup vu Nene tenté de passer son vis à vis sans succès. Menez n'en était pas à sa première tentative lorsqu'il a offert ce but à Pastore. Pastore, lui-même, a rendu de nombreux ballons à l'adversaire sur des passes en première intention. Et, les autres joueurs n'ont pas non plus réussi à fluidifier le jeu à l'exception peut-être de Matuidi.

Donc, le PSG s'est imposé. C'est une bonne nouvelle pour Kombouaré mais il faudra lutter contre cet individualisme qui empêche le ballon de circuler rapidement et rend les offensives parisiennes très prévisibles. Contre une opposition un peu plus réaliste, il faudra montrer un meilleur visage.

Les noms des clubs sportifs changent souvent dans leur histoire. Ils sont souvent issus de fusions de clubs plus petits et leurs dénominations sont parfois ajustées au fil de l'histoire. Le Paris Saint Germain est ainsi issu de la fusion en 1970 du Stade Saint-Germain et du Paris FC. De son côté, le FC Nantes était devenu en 1992 le FC Nantes Atlantique dans une volonté de tirer un trait sur les difficultés financières du club mais a repris son nom d'origine en 2007. Certains clubs conservent des noms originaux.

Ainsi, au Portugal, le club majeur évoluant à Barcelos s'appelle le Gil Vicente Futebol Clube. Ce club promu qui vient de remporter la deuxième division possède le nom d'un célèbre poète portugais du XVIe siècle. Le plus étonnant est qu'on pourrait s'attendre à ce qu'il ait soit une figure emblématique de la ville après y être né et y avoir vécu mais ceci n'est pas prouvé. En effet, son lieu de naissance est l'objet de nombreuses rumeurs. Barcelos n'en ait qu'une parmi d'autres.

Toutefois, on notera cette originalité culturelle qui aurait également pu toucher le PSG ou plutôt le Arthur Rimbaud FC.

Affronter Juan Carlos Ferrero à l'US Open, c'était un mauvais tirage au début des années 2000. En 2003, l'espagnol a même réussi à se hisser jusqu'en finale avant de perdre en 3 sets face à Andy Roddick. Mais, à cette époque, il venait de gagner Rolland Garros et s'apprêtait à occuper la première place du classement ATP.

Aujourd'hui, le natif d'Onteniente (rien à voir avec Fabien le réalisateur) est retombé à la 105e place mondiale. Il se maintient depuis 2004 entre la 20e et la 30e place en fin d'année. Cependant, il reste un redoutable combattant capable d'élever son niveau de jeu surtout si on lui laisse le temps de le mettre en place. Cette mésaventure est arrivée à Gaël Monfils aujourd'hui au 2e tour du tournoi new-yorkais. Il s'est incliné en 4 sets après avoir mené 2 sets à 1 mais sans avoir ensuite réussi à enfoncer le clou.

Monfils qui avait été battu en quarts de finale en 2010 va perdre de précieux points qui ne devraient pas lui permettre de se maintenir à sa belle 7e place actuelle. Par ailleurs, au-delà de l'impact négatif à court terme, cette défaite ne fait augmenter les doutes qui existent sur sa capacité à obtenir de bons résultats en Grand Chelem. A ce jour, la demi-finale de 2008 à Rolland Garros reste sa seule incursion dans le dernier carré de ces tournois majeurs. La France qui attend toujours un vainqueur en Grand Chelem depuis Noah en 1983 espère mieux de ses joueurs.

La 11 étape de la Vuelta 2011 arrivait aujourd'hui à Manzaneda après 167 km de montagne. La victoire est revenue à David Moncoutié qui a su s'extraire d'une échappée de 19 coureurs pour terminer en solo avec 1'18 sur ses poursuivants. Cette victoire constitue sa 4e victoire d'étape sur le Tour d'Espagne et le replace au classement du meilleur grimpeur.

Le début de carrière de David Moncoutié, originaire du Lot, suscite beaucoup d'espoirs. En 1999, âgé de 24 ans, il se classe 6e du Dauphiné Libéré. L'année suivante, il termine à la seconde place du Tour de l'Avenir. Dès lors, les attentes deviennent fortes et, lorsque l'on parle cyclisme en France, on pense forcément au Tour. En 2002, Moncoutié termine à la 13e place au général et devient également vice-champion de France du contre-la-montre. Dès lors, il se classe au rang non pas des outsiders pour une victoire sur le Tour mais au moins au rang de candidat crédible au podium.

Son histoire sur le Tour ne sera jamais à la hauteur des attentes. Sa 13e place de 2002 reste à ce jour son meilleur classement général et il n'a jamais remporté le maillot de meilleur grimpeur malgré ses qualités en montagne. Toutefois, avec 2 étapes remportées (Saint-Flour-Figeac en 2004, Briançon-Digne-les-Bains en 2005), il a réussi à se forger un beau palmarès.

En 2008, Moncoutié a découvert la Vuelta. Depuis, une 8e place au général la 1ère année, 3 victoires d'étape (1 par an) et 3 victoires au classement de la montagne sont venues étoffer son palmarès. Et aujourd'hui, il a poursuivi sa série en remportant l'étape du jour. Il affirme que les routes espagnoles sont "plus montagneuses" et donc "plus appropriées" à son profil et le prouve. Espérons qu'il parvienne à remporter à nouveau le prix de la montagne.

Lorsque qu'en août 2007 Waldemar Kita rachète le FC Nantes à la Socpresse, les supporters sont ravis. La Socpresse avait acheté le club champion de France en 2001 et le cède sur une place de 20e, synonyme de descente en Ligue 2. Beaucoup d'amoureux des canaris voient dans cette descente et ce rachat une opportunité pour relancer le club. Quelques sceptiques signalent toutefois que Waldemar Kita est considéré comme responsable de la faillite de Lausanne Sports en 2002, quelques mois après son départ.

Le début de l'histoire sera belle avec une remontée immédiate en Ligue 1. La suite sera plus compliquée. Elle est marquée par la redescente en Ligue 2 et l'incapacité à remonter. Mais, ce qui exaspère le plus les supporters, c'est que le club semble diriger de manière totalement incohérente.

Le staff. Le club n'avait connu que 5 entraîneurs de 1960 à 2001 (José Arribas, Jean Vincent, Jean-Claude Suaudeau, Miroslav Blazevic, Reynald Denoueix). Il en a connu 13 depuis dont 8 sous Kita. Et qui sait si Landry Chauvin n'est pas déjà sur la sellette compte tenu des résultats actuels? Par ailleurs, le président avait rapidement décidé de faire table rase du passé et s'était coupé des dirigeants historiques. Début 2011, face au manque de résultats avec cette méthode, il avait décidé de rappeler Guy Hillion, l'historique recruteur du club, pour en faire son directeur sportif. Il avait mis en place une organisation impliquant également Loïc Amisse et Stéphane Ziani. Celle-ci n'aura pas tenu jusqu'au début du championnat, Hillion et Ziani démissionnant tour à tour face aux décisions du président.

Les joueurs. L'effectif est renouvellé sans cesse par de nombreux transferts, ce qui ne favorise pas la mise en place d'une qualité de jeu et ne permet pas aux joueurs formés au club de s'imposer. Par ailleurs, ces transferts ne semblent guider par aucune logique sportive. Le meilleur exemple a été donné aujourd'hui avec le transfert pour une somme inférieure à 2M€ de William Vainqueur au Standard de Liège. D'une part, ce n'est pas une progression immanquable pour le joueur. D'autre part, et c'est surtout cela qui nous intéresse ici, le FC Nantes perd avec ce départ son meilleur milieu de terrain. Celui-ci avait été formé au club et aurait pu encadrer l'éclosion des Veretout et Trebel qui l'entourent depuis le début de saison. Il n'en sera rien.

Les supporters. Ceux-ci sont désabusés et se déplacent de moins en moins. Ils n'espèrent désormais qu'une chose: que Waldemar Kita quitte le FC Nantes avant de l'avoir totalement démembré.

Ce lundi avait lieu la conclusion de la 2e journée de la Liga. La 1ère journée ayant été reportée pour cause de grève des joueurs, il s'agissait en fait du début du championnat d'Espagne et tous les regards étaient sur le Real et le Barça.

Dimanche, le Real Madrid était allé s'imposer sur la pelouse de Saragosse sur le score de 6-0 avec notamment un triplé de Cristiano Ronaldo. De ce fait, le Barça était attendu ce lundi. La tâche s'annonçait plus compliquée pour plusieurs raisons. Tout d'abord, l'adversaire, Villareal, est qualifié pour la Ligue des Champions et fait partie des candidats aux premières places. Par ailleurs, les blaugrana étaient privés de leur charnière centrale titulaire, Pique-Puyol, tous deux blessés. Enfin, Pep Guardiola avait décidé d'innover en délaissant le traditionnel 4-3-3 au profit d'un 3-4-3 encore plus offensif.

Le résultat est sans appel. Une victoire 5-0 avec un doublé de Messi et des réalisations des deux recrues barcelonaises, Alexis Sanchez et Cesc Fabregas, preuves d'une intégration en très bonne voie. A cet excellent résultat, il faut ajouter que le Barça a complétement étouffé son adversaire. Ce n'est pas une nouveauté mais cela a semblé encore plus flagrant avec un nombre de joueurs impressionant en milieu de de terrain. Thiago Alcantara, buteur et auteur de 2 passes décisives, a également montré qu'il était un candidat sérieux pour une place de titulaire. Et la défense, même si elle a laissé quelques opportunités aux attaquants adverses, est restée solide.

Côté Villareal, le visage de l'italien Giuseppe Rossi, qui a failli être transféré au FC Barcelone cet été avant finalement de se voir préférer le chilien Alexis Sanchez, trahissait pleinement sa frustration. S'il espérait donner des regrets aux dirigeants et supporters blaugrana, il n'a pas été en mesure de le faire.

Au classement, le Real devance le Barça pour un but marqué supplémentaire et les 2 géants d'Espagne occupent déjà les deux premières places du classement. Le duel est lancé.